Développement personnel, perte de confiance ou d'estime, mauvaise communication à Besançon

David pyon Psychopraticien & Coach à Besançon

Sexualité féminine : surmonter les troubles pour vivre épanouie


Sexothérapie : les troubles sexuels féminins à la loupe !

Avoir une activité sexuelle est inscrit dans nos gènes, un besoin instinctif commun aux hommes et aux femmes. Différents mouvements d’émancipation ont permis à ces dernières de gagner leur liberté sexuelle et leur droit au plaisir.

Cependant, la sexualité féminine reste drapée de pudeur et entachée de clichés, surtout quand un dysfonctionnement vient jouer le trouble-fête ! Elles sont pourtant nombreuses à connaître au cours de leur vie une traversée du désert : douleur, perte du désir, problème lié à un défaut d’excitation ou bien encore impossibilité d’atteindre l’orgasme…

Si les causes sont multiples, les solutions existent ! Il est temps de briser le silence : la sexothérapie leur vient en aide avec un objectif qui n’a rien de tabou : retrouver des nuits aussi belles que les jours !

Les différentes causes des troubles sexuels féminins (TSF)

Chaque personne est unique et l’impact de l’inconscient sur le corps n’est plus à démontrer.

Nos réactions répondent à des schémas façonnés par un ensemble de facteurs tels que l’éducation, les expériences, bonnes ou mauvaises, l’environnement familial et social dans lequel nous évoluons.

Et à tout moment, des circonstances peuvent venir bouleverser durablement le quotidien, poussant le corps à prendre la parole sous la forme d’un dysfonctionnement.

La vie sexuelle n’y fait pas exception, bien au contraire !

 

Certains de ces événements perturbateurs de la sexualité sont liés à l’hygiène de vie (sommeil, addictions…), à une pathologie comme le diabète, une maladie cardiaque, à des problèmes circulatoires ou bien encore aux effets secondaires d’un traitement médical…

 

Toutefois, les troubles sexuels, qu’ils soient féminins ou masculins, sont très souvent la conséquence de facteurs physiques et psychologiques tels que :

●      le manque de communication au sein du couple,

●      un traumatisme,

●      une dépression,

●      une dévalorisation de soi après un changement d’image corporelle,

●      un manque de confiance envers le partenaire,

●      une altération du sentiment amoureux,

●      des inquiétudes face à la notion de performance sexuelle,

●      des croyances limitantes sur la sexualité,

●      une éducation sexuelle insuffisante...

 

Toute situation mal vécue peut venir enrayer la machine et devenir un obstacle au plaisir.

Chez la femme, s’ajoute des causes telles que l’appréhension de la reprise d’une activité sexuelle après un accouchement, ou la fatigue inhérente à une surcharge mentale… Car il ne faut pas oublier que la routine et les habitudes sont les ennemies de l’érotisme et du désir.

 

Si rien n’est fait pour préserver cette fragile alchimie, un dysfonctionnement peut survenir et ce, à chaque étape du processus physiologique nécessaire à un rapport sexuel.

Celui-ci est découpé en plusieurs phases avec tout d’abord le désir, qui naît dans une atmosphère favorable, alimentée par la stimulation de l’un de nos cinq sens ou par un fantasme. Il est suivi par l’excitation, la stimulation physique, notamment des zones érogènes avant la phase de plateau, qui correspond à l’acte sexuel. L’orgasme, où le plaisir engendre des contractions musculaires, est suivi de la résolution, un laps de temps pendant lequel une nouvelle excitation sexuelle est impossible.

Quels sont les principaux troubles sexuels féminins

La sexualité de la femme est plus complexe que celle de l’homme, car elle outrepasse la seule stimulation physique et se joue de la performance et de l’hypersexualisation.

Différents facteurs entrent en ligne de compte comme le vécu, la confiance et l’estime de soi, mais la relation au partenaire est fondamentale : la tendresse, l’engagement, les notions d’intimité et de connexion émotionnelle sont aussi importantes que la communication.

S’il est établi que les pannes sexuelles masculines touchent près d’un tiers des hommes au cours de leur vie, les femmes seraient quant à elles de 40 à 60 % à souffrir de manière récurrente ou non. Le sujet est donc loin d’être une chimère !!!

 

On distingue 4 catégories de dysfonctionnements, de nature biologique ou psychologique : ceux en lien avec le désir, l’excitation, l’orgasme ou les troubles douloureux.

 

Le plus fréquemment évoqué, puisqu’il toucherait 40 % des femmes, concerne les troubles du désir. De la baisse d’intérêt pour le sexe à l’absence totale d’envie et de réaction à une stimulation d’ordre sexuelle, il peut conduire à un véritable évitement des contacts avec le partenaire provoquant des tensions, voire une crise au sein du couple.

Les troubles de l’excitation se caractérisent par une difficulté récurrente à obtenir une lubrification suffisante pour un rapport sans douleur. On parle alors de sécheresse vaginale.

Ceux en lien avec l’orgasme induisent soit une absence d’orgasme vaginal appelée anorgasmie, soit une absence totale de plaisir, vaginal comme clitoridien : la frigidité.

La dyspareunie qualifie des douleurs d’intensité variable lors de la pénétration. Celle-ci est rendue impossible en cas de vaginisme en raison de la contraction incontrôlée des muscles du périnée et du vagin.

 

Un traumatisme antérieur, comme un viol, des sévices sexuels, des attouchements, peut affecter les relations et induire soit des douleurs, soit une aversion pour le sexe.

Par ailleurs, certaines préoccupations toutes féminines peuvent être des freins à une activité sexuelle épanouissante :

●      la peur de tomber enceinte, celle d’avoir des rapports sexuels pendant la grossesse ou de reprendre une vie sexuelle ensuite,

●      une mauvaise image de soi et de son corps,

●      l’horloge hormonale : règles, ménopause,

●      l’endométriose

 

Parfois réduite à un simple problème de libido, la sexualité féminine est sujette à de nombreux mythes, à une forme de fatalisme où son importance est niée, contrairement à celle des hommes. Or, elle est tout aussi essentielle !

Il est désormais acquis que le plaisir est une clé de l’équilibre et la panne sexuelle féminine a des incidences sur la qualité de vie : stress, sentiment de honte ou de culpabilité

En l’absence de maladie d’ordre gynécologique, le rôle de la sexothérapie est de soulager le trouble en prenant en compte l’ensemble contextuel de la personne.

 

Sexothérapie : identifier, comprendre et surmonter le trouble

Une sexualité épanouie suppose une bonne connaissance de soi et de son corps, une capacité à reconnaître et à affirmer ses besoins et envies, mais aussi une bonne dose d’amour, car l’aspect sentimental est primordial !

 

La sexothérapie considère donc l’ensemble des dimensions psychologiques, physiques, physiologiques et relationnelles à travers un questionnement bienveillant et sans jugement afin d’aborder le sexe de manière fonctionnelle et éducative.

Le sexothérapeute vous invite à parler ouvertement et en confiance afin de mettre en lumière les schémas conscients et inconscients à l’origine de la problématique.

Grâce à son écoute active et à des exercices simples de relaxation, de respiration, de décontraction musculaire et de visualisation, cette approche permet de faire la paix avec ses émotions et de se réapproprier son corps et son intimité.

Lorsque la sexualité est remise à sa juste place, le trouble disparaît progressivement et naturellement.

 

Il est à noter que la sexothérapie n’est pas une thérapie conjugale, mais le soutien du conjoint favorise les résultats, car si le processus qui mène à l’orgasme est le même en solo que lors de rapports sexuels avec un partenaire, à deux il convient de se donner l’envie… d’avoir envie !

Et le partenaire dans tout ça ?

Tout le monde peut un jour vivre une panne. Elle n’est ni grave, ni normale, mais ne relève jamais de la seule responsabilité de la personne qui en souffre. Il s’agit avant tout d'une problématique de couple et ce, quelle que soit la situation (âge, durée de la relation ou autre).

 

Certains exercices sont à faire en duo entre chaque séance avec le praticien. Entre sensualité et sexualité, ils incitent à une nouvelle exploration du corps et du plaisir.

Cependant, cela ne saurait se résumer à des fantasmes ou à des préliminaires. Il convient aussi que chacun apprenne à exprimer ses attentes ou ses limites et à respecter celles de l’autre.

 

À ce titre, la communication joue un rôle essentiel dans le couple, car elle permet d'éviter les incompréhensions, les interprétations, les non-dit…

Ces bases saines signent bien souvent le retour de la connexion amoureuse… et de l’érotisme !

Si un traumatisme, récent ou ancien, affecte votre vie amoureuse et sexuelle, le recours à d’autres outils thérapeutiques, comme l’EMDR, peut être envisagé. Ils vous aideront à le dépasser et à ne pas le laisser conditionner votre présent.

 

Loin de la banalisation, de la violence ou de la pornographie, faire l’amour est une pulsion de vie au caractère noble et il n’y a aucun tabou, aucune inhibition à avoir en matière de vie intime. La sexothérapie fonctionnelle restaure l’image de soi en matière de sexe et redonne à celui-ci sa place au coeur du développement personnel. Peu à peu, le ou les blocages disparaissent, et avec eux, le dysfonctionnement !


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